Pourcela, vous ne disposez que des définitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois être présentes pour le mot à deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de découvrir la solution complète de Codycross. Voici le mot à trouver pour la définition "Compresser un objet pour réduire son volume" (groupe 165 – grille n°5) : Le Lundi 14 février 2022 La prise en compte de l’environnement doit être intégrée le plus tôt possible dans la conception d’un plan, programme ou d’un projet que ce soit dans le choix du projet, de sa localisation, voire dans la réflexion sur son opportunité, afin qu’il soit le moins impactant possible pour l’environnement. Cette intégration de l’environnement, dès l’amont est essentielle pour prioriser les étapes d’évitement des impacts tout d’abord, de réduction ensuite, et en dernier lieu, la compensation des impacts résiduels du projet, du plan ou du programme si les deux étapes précédentes n’ont pas permis de les supprimer. Le ministère définit la politique nationale en matière d’évitement, de réduction et de compensation des impacts environnementaux des plans, programmes ou des projets au travers des outils législatifs, tels que la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, et par la diffusion d’éléments méthodologiques comme les lignes directrices nationales sur la séquence éviter, réduire et compenser les impacts sur les milieux naturels qu’il porte à la connaissance de l’ensemble des acteurs de l’aménagement du territoire et du développement économique. Qu'est-ce que c'est ? La séquence éviter, réduire et compenser La séquence éviter, réduire et compenser les impacts sur l’environnement dépasse la seule prise en compte de la biodiversité, pour englober l’ensemble des thématiques de l’environnement air, bruit, eau, sol, santé des populations.... Elle s’applique, de manière proportionnée aux enjeux, à tous types de plans, programmes et projets dans le cadre des procédures administratives d’autorisation étude d’impacts ou étude d’incidences thématiques, Natura 2000, espèces protégées.... Sa mise en œuvre contribue également à répondre aux engagements communautaires et internationaux de la France en matière de préservation des milieux naturels. Dans la conception et la mise en œuvre de leurs plans, programmes ou projets, il est de la responsabilité des maîtres d’ouvrage de définir les mesures adaptées pour éviter, réduire et, lorsque c’est nécessaire et possible, compenser leurs impacts négatifs significatifs sur l’environnement. Publication des deux guides sur la mise en oeuvre de la séquence éviter, réduire, compenser Le principe éviter, réduire, compenser est fondateur pour concilier protection de la biodiversité, développement économique et aménagement du territoire. S’interroger sur sa mise en oeuvre est essentiel. Le guide La démarche d’évitement », publié simultanément avec l' Approche standardisée du dimensionnement des mesures de compensation », souligne l’importance de ces étapes. Première étape de cette séquence, l'évitement doit intervenir très tôt dans l’élaboration de nos plans, programmes et projets afin de proposer des aménagements avec un meilleur bilan écologique, socialement plus acceptables, plus résilients et économiquement viables. Le guide pour la mise en oeuvre de l'évitement vise à accompagner tous les acteurs concernés en leur proposant un mode d'emploi pas à pas, synthétique et pédagogique, pour mettre oeuvre une démarche optimale d'évitement à l’échelle des plans programmes et des projets, seule solution qui permette de s'assurer la non-dégradation de l'environnement. Troisième étape de la séquence éviter, réduire, compenser la compensation écologique intervient lorsque les impacts sur la biodiversité engendrés par des projets, des plans ou des programmes n’ont pu être évités ou réduits. Des mesures de compensation doivent alors être mises en oeuvre pour permettre de générer des gains au moins égaux aux pertes engendrées. Le guide de mise en oeuvre de l'approche standardisée du dimensionnement de la compensation écologique s’adresse à tous les acteurs concernés par la compensation écologique appliquée aux projets maîtres d’ouvrage, bureaux d’étude, services de l’État et collectivités territoriales, chercheurs, citoyens, etc. en leur offrant un cadre concret et standardisé décrivant les différentes étapes et les méthodes de la démarche. 8 étapes clés pour compenser les impacts d’un projet d’aménagement sur la biodiversité Afficher la version texte de la vidéo 8 étapes clés pour compenser les impacts d’un projet d’aménagement sur la biodiversité. Dans le cadre de la séquence éviter, réduire, compenser, la compensation écologique vise à générer des gains de biodiversité au moins aussi importants que les pertes qui n’ont pas pu être évitées ou réduites. Elle vise deux objectifs L’absence de perte nette de biodiversité, qui implique qu’aucun impact remettant en cause l’état de conservation de la biodiversité ne doit persister. L’équivalence écologique, qui implique que les mesures de compensation doivent cibler les mêmes habitats, espèces, et fonctions écologiques que ceux affectés par le projet. Étape 1 Les impacts sur la biodiversité sont-ils compensables ? Si les impacts touchent des éléments de biodiversité qui ne peuvent pas être remplacés, ou que l’ampleur des impacts est trop importante la compensation ne pourrait pas prévenir l’absence de perte nette de biodiversité. Les impacts sont donc non-compensables, le projet doit alors être repensé. Étape 2 Les impacts résiduels sont-ils significatifs ? S’ils perturbent, altèrent, ou détruisent des espèces ou des habitats au point de remettre en question leur état de conservation, ou des fonctions écologiques essentielles, les impacts sont significatifs et doivent alors être compensés. Si non, il n’est pas nécessaire de compenser. Étape 3 Les mesures de compensation sont-elles possibles ? S’il existe un ou des sites de compensation adaptés à proximité du projet et que les mesures de compensation envisagées sont réalisables techniquement, les mesures de compensation sont possibles. Si non, le projet doit être repensé. Étape 4 La méthode de compensation permet-elle d’évaluer l’atteinte de l'équivalence écologique ? La méthode de compensation doit être cohérente avec la réglementation, avec l’état actuel des connaissances écologiques, et elle doit être transparente, explicitée et justifiée. Si non, elle doit être complétée, ou changée. Étape 5 Les informations choisies pour évaluer les pertes et les gains sont-elles exhaustives ? Le tableau des informations requises pour le processus de dimensionnement recoupe les trois composantes de biodiversité à prendre en compte les espèces, les habitats, et les fonctions, et permet de vérifier que les pertes et les gains sont exprimés de manière comparable et exhaustive. Étape 6 Les mesures de compensation sont-elles conformes aux conditions législatives ? Les mesures de compensation doivent être efficaces, être effectives dès les premiers impacts, être effectives dans le temps, tant que dureront les impacts. Si non, il faut modifier les modalités de compensation, ou repenser le projet. Étape 7 L'équivalence écologique peut-elle être atteinte ? L’équivalence écologique peut être atteinte lorsque toutes les espèces, habitats et fonctions écologiques subissant des impacts résiduels significatifs font l'objet de mesures de compensation, dans les mêmes proportions, et en maintenant la même qualité fonctionnelle. Étape 8 L’état écologique du site compensé est-il bien conforme au résultat attendu ? L’efficacité de chaque mesure de compensation est suivie dans le temps. Si le résultat n’est pas conforme aux objectifs, il faut mettre en place des mesures correctives. Si le résultat est conforme, alors les mesures de compensation sont alors correctement dimensionnées, et l’équivalence écologique est atteinte ! Présentation de l'approche standardisée du dimensionnement de la compensation écologique MP4 - Mo Guide pour la mise en oeuvre de l'évitement concilier environnement et aménagement des territoires PDF - Mo Séquence ERC l'évitement. Fiche pratique à destination des porteurs de plans et programmes d’aménagement PDF - Ko Approche standardisée du dimensionnement de la compensation écologique le guide de mise en oeuvre PDF - Mo Séquence ERC synthèse. Une démarche pour intégrer l'environnement dans l'aménagement des territoires. PDF - Ko Évaluation environnementale la phase d’évitement de la séquence éviter, réduire, compenser PDF - Mo Évaluation environnementale guide d’aide à la définition des mesures ERC PDF - Mo Guide d’aide au suivi des mesures d’évitement, de réduction et de compensation des impacts d’un projet sur les milieux naturels PDF - Mo Évaluation environnementale classification des mesures ERC PDF - Ko La doctrine éviter, réduire et compenser les impacts sur le milieu naturel Dès 2009, le ministère a initié une réflexion avec l’ensemble des parties prenantes, dans le cadre d’un comité de pilotage national sur la séquence éviter-réduire-compenser, afin de bâtir une méthodologie nationale. Les travaux réalisés ont permis d’élaborer une doctrine nationale publiée en mai 2012, puis les lignes directrices, publiées en octobre 2013. La doctrine éviter, réduire et compenser s’inscrit dans une démarche de développement durable et vise à assurer une meilleure prise en compte de l’environnement dans les décisions publiques. Il s’agit de diffuser un corpus commun sur la façon dont les obligations découlant des textes législatifs et réglementaires peuvent être mises en œuvre par les maîtres d’ouvrages publics et privés, leurs prestataires et prises en compte par les services instructeurs. Ce document précise de façon simple les principes d’intégration de l’environnement homogènes à l’ensemble du territoire, avec pour objectif d’améliorer la qualité des projets tout au long de leur processus de conception, d’élaboration et de fonctionnement. La doctrine relative à la séquence éviter, réduire et compenser les impacts sur le milieu naturel PDF - Ko Les lignes directrices nationales sur la séquence éviter, réduire et compenser les impacts sur les milieux naturels Objectif des lignes directrices L’objectif des lignes directrices éviter, réduire et compenser est de fournir aux acteurs de terrain une méthodologie faisant consensus, leur permettant d’assurer une bonne mise en œuvre des mesures pertinence, qualité et d’en assurer le suivi et le contrôle. En cela, elles déclinent sur le plan méthodologique la doctrine nationale. Champ des lignes directrices La séquence éviter, réduire et compenser s’applique à toutes les composantes de l’environnement, mais les lignes directrices se focalisent sur les milieux naturels terrestres, aquatiques et marins cela comprend les habitats naturels, les espèces animales et végétales, les continuités écologiques, les équilibres biologiques, leurs fonctionnalités écologiques, les éléments physiques et biologiques qui en sont le support et les services rendus par les écosystèmes. Cibles des lignes directrices Les lignes directrices s’adressent à l’ensemble des acteurs concernés services de l’État, établissements publics, collectivités locales, entreprises, associations..., agissant en tant que maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, prestataires, services instructeurs, autorité environnementale, services de police environnementale et autres parties prenantes. Statut des lignes directrices Les lignes directrices constituent un document méthodologique, qui établit des principes et propose des méthodes à caractère non normatif. Ce document a été élaboré par un groupe de travail réunissant des représentants de l’État, d’établissements publics, d’entreprises et d’associations. Elles s’appliquent selon une réflexion propre à chaque cas, dans le respect du principe de proportionnalité. Adoptant une approche résolument pragmatique, les lignes directrices sont basées sur des retours d’expérience de bonnes pratiques et ne créent pas de prescriptions nouvelles. Lignes directrices nationales sur la séquence éviter, réduire et compenser les impacts sur les milieux naturels Lignes directrices éviter, réduire, compenser les impacts sur les milieux naturels déclinaison au secteur des carrières PDF - 51 Mo Plaquette - Lignes directrices éviter, réduire, compenser les impacts sur les milieux naturels déclinaison au secteur des carrières PDF - Mo L’offre de compensation Le ministère a lancé en 2008 une démarche d’expérimentation d’offre de compensation. L’enjeu est d’améliorer la mise en œuvre des obligations réglementaires de compensation des maîtres d’ouvrages, par la mutualisation et l’anticipation un opérateur d’offre de compensation anticipe la réalisation de travaux de restauration écologique au titre de la compensation, et propose ensuite des unités de compensation respectant un principe d’équivalence écologique à plusieurs aménageurs soumis à des obligations réglementaires de compensation. L’expérimentation nationale d’offre de compensation concerne une diversité d’opérateurs, de sites d’intervention, ainsi que de types d’écosystèmes et d’espèces, par le biais de quatre expérimentations L’opération Cossure » conduite par CDC Biodiversité en plaine de la Crau. L’opération Combe Madame » conduite par EDF en région Auvergne-Rhône-Alpes. L’opération sous-bassin versant de l’Aff » conduite par Dervenn en région Bretagne. L’opération yvelinoise » conduite par le conseil général des Yvelines. Ces quatre expérimentations sont issues d’un processus de co-construction qui a mobilisé le ministère, les services déconcentrés, et le conseil national de protection de la nature. Elles sont suivies par un comité de pilotage national, ainsi que par des comités de pilotage locaux animés par les directions régionales et associant les parties prenantes locales. La convention relative à l’opération Cossure » PDF - Mo L'engagement relatif à l’offre de compensation Combe Madame » PDF - Mo L'engagement relatif à l’offre de compensation sous-bassin versant de l’Aff » PDF - Mo L'engagement relatif à l’offre de compensation yvelinoise » PDF - Mo La reconquête de la biodiversité La loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, portée par le ministère, inscrit des principes forts dans le code de l’environnement et vient enrichir la séquence éviter, réduire et compenser, notamment par les points suivants L’objectif d’absence de perte nette de biodiversité, voire de gain, et l’obligation de respecter la séquence éviter, réduire et compenser pour tout projet impactant la biodiversité et les services qu’elle fournit est maintenant inscrit dans la loi. Si la séquence éviter, réduire et compenser n’est pas appliquée de manière satisfaisante, le projet ne pourra pas être autorisé en l’état. L’article 69 de cette loi apporte la reconnaissance des sites naturels de compensation, agréés par le ministère accompagné de la création du statut d’opérateur de compensation écologique. Le texte de loi identifie les trois modalités de mise en œuvre de la compensation le maître d’ouvrage peut réaliser lui-même les mesures, faire appel à une tierce partie, ou encore recourir à l’acquisition d’unités de compensation écologiquement équivalentes d’un site naturel de compensation agréé par l’État. Cette dernière modalité est une nouvelle possibilité offerte par la loi. La nature des compensations reste précisée par le maître d’ouvrage dans l’étude d’impact et ce dernier reste l’unique responsable de l’efficacité de la compensation. L’article 69 concrétise le suivi des mesures compensatoires par la création d’un outil informatique de géolocalisation des mesures compensatoires. Ce dernier permettra un meilleur suivi des engagements des maîtres d’ouvrages et d’éviter notamment que des sites dédiés à des mesures compensatoires ne soient utilisés dans le cadre d’autres projets d’aménagement. L’autorité administrative pourra demander au maître d’ouvrage des garanties financières pour assurer la réalisation des obligations de compensation écologique. L’agence française de la biodiversité assurera notamment le suivi des mesures de compensation des atteintes à la biodiversité. L’article 72, quant à lui, offre la possibilité sous forme de contrat nommé obligations réelles environnementales » entre une collectivité publique, un établissement public ou une personne morale de droit privé agissant pour la protection de l’environnement et un propriétaire de pérenniser dans le temps et au fil des différents propriétaires, des obligations qui ont pour finalité le maintien, la conservation, la gestion ou la restauration d’éléments de la biodiversité ou de fonctions écologiques dans un espace naturel, agricole ou forestier. » La charte d’engagement des bureaux d’études L'évaluation environnementale et la demande d'examen au cas par cas Lesboues extraites de la décantation sont envoyées dans un épaississeur qui permet de réduire le volume des boues en augmentant leur concentration. La matière qui en résulte est toujours liquide, mais la réduction du volume qui s’en suit, vise principalement à diminuer le coût des traitements ultérieurs. Par exemple, en
Avec des exigences SEO sans cesse renouvelées, les moteurs de recherche poussent les webmasters à rendre les sites internet qu’ils gèrent plus performants sur bien des points. Cela est particulièrement le cas dans le temps de chargement, qui se doit aujourd’hui de ne pas dépasser les 3 secondes pour un chargement complet. Une récente étude sur les habitudes de consommation des internautes indiquait même qu’un temps de chargement dépassant les 2 secondes pour un site de vente ou d’informations augmentait son taux de rebond jusqu’à 47%. Si beaucoup de paramètres sont à prendre en compte pour donner à un site internet la capacité de se charger rapidement, le premier est sans conteste possible l’optimisation des images le composant. Alors que beaucoup pensent qu’il suffit simplement de réduire la taille d’une photo avant intégration, cela n’est pas entièrement vrai. En effet, Google ne prend pas seulement en compte le poids d’une image pour le référencement mais le type de format sélectionné pour celle-ci. Pour une intégration parfaite, il convient donc de trouver le technique optimale pour réduire la taille d’une photo sans en altérer la qualité, tant visuelle que dans les exigences des moteurs de recherches. Pour vous aider à modifier vos photos sans en altérer son professionnalisme, nous vous détaillons ci-dessous 10 techniques éprouvées pour modifier le type et réduire la taille d’une photo avant publication. Réduire la taille d’une photo quels sont les avantages concrets ? Aujourd’hui, les connexions internet sont de plus en plus rapides, mais cette opportunité ne doit pas devenir une excuse pour éliminer un processus très important comme la compression d’images. Alors que le web s’accélère, la durée d’attention des utilisateurs diminue et, avec la popularisation croissante des écrans des appareils mobiles et Retina, ils attendent une qualité d’image plus élevée que jamais. Avant de s’attarder sur les techniques pour réduire la taille d’une photo ou en modifier son format, il convient de comprendre les différents avantages que cela vous apporte. Évitez les rebonds Une page web qui se déplace comme une tortue et qui, par conséquent, prend beaucoup de temps à charger, génère un taux de rebond très élevé. Nous savons déjà que la patience n’est pas notre fort et que les utilisateurs quittent la page lorsqu’ils mettent du temps à accéder au contenu. Et nous ne voulons pas perdre des utilisateurs à cause d’un chargement lent ! Augmentez votre positionnement Les moteurs de recherche Google classent les pages d’un site internet en fonction de la vitesse de chargement. Par conséquent, moins les images ont de poids, plus le score du site est élevé et plus nous serons bien positionnés. Soyez visible sur différents appareils La tendance de la navigation se déplace vers les appareils mobiles qui surpassent déjà la navigation sur ordinateur. Mais la vitesse de navigation de ces appareils 3G ou 4G est inférieure à celle du haut débit ou de la fibre optique. Par conséquent, mettre des images qui pèsent moins lourd aidera le chargement du web sur les téléphones mobiles. Réduire la taille de vos fichiers L’avantage le plus important de la compression des images est de réduire la taille du fichier. Selon le type de fichier que vous comprimez, vous pouvez continuellement comprimer l’image jusqu’à ce qu’elle ait la taille dont vous avez besoin. La réduction de la taille du fichier réduit l’espace utilisé La réduction de la taille du fichier présente de nombreux avantages, notamment sur le Web. Elle permet aux webmasters de créer des sites riches en images sans consommer beaucoup d’espace d’hébergement ni allouer de bande passante. Une vitesse de téléchargement plus rapide Certains appareils électroniques appareils photo, téléphones, ordinateurs, etc. ralentissent le chargement des grandes photos non compressées. Par exemple, il existe des restrictions sur la lecture des données à partir d’un lecteur de CD. Ces lecteurs de CD ne peuvent pas afficher correctement les grandes images. Également et à ce jour, certains services d’hébergement Web exigent des images compressées pour créer des sites Web efficaces qui se chargent plus rapidement que les sites concurrents. Adaptez les tailles à chaque écran Actuellement, les pages Web sont consultées sur plusieurs écrans, tels que les grands moniteurs, les tablettes ou les petits appareils mobiles. Il est conseillé d’utiliser des résolutions d’image différentes pour chaque appareil, pour autant que le programme d’édition ou de mise en page le permette. Voici 10 techniques pour réduire la taille de vos photos avant mise en ligne 1. Utiliser le format JPEG Le format JPEG permet d’équilibrer la taille et la qualité d’un fichier standard. C’est un format de haute qualité mais qui est peu compressible. Attention Si vous utilisez principalement des images avec des formes simples et géométriques comme des logos ou des icônes ou même du texte, le format vectoriel sera le plus adapté. À lire aussi 50+ techniques et outils pour optimiser vos images pour le web 2. Le format PNG Ce format s’adapte particulièrement aux images qui ont des résolutions élevées. Contrairement au format JPEG, il peut compresser une image sans perte de qualité. Les fichiers PNG sont souvent très légers. 3. Le GIF animé Le format GIF est le plus adapté si vous souhaitez mettre de l’animation sur votre site. Ce format limite la qualité des images mais ne perd aucune information lors de la compression. Vous pouvez utiliser le GIF pour les images de petite taille avec une faible palette de couleurs. Vous ne savez pas si vous devez enregistrer votre image en .jpg, .png ou .gif ? Retrouvez les conseils de sur le sujet. 4. Le format SVG Nous avons l’habitude d’utiliser les formats JPEG, PNG ou GIF mais le format SVG est aussi intéressant pour optimiser vos images. Il est conseillé pour les raisons suivantes Les navigateurs sont tous compatibles avec les fichiers SVG et les images peuvent être automatiquement redimensionnées. Google indexe de la même manière tous les formats vectoriels y compris celui-ci. La taille des fichiers en format SVG est en général plus petite que les formats JPEG et PNG ce qui implique un temps de chargement plus rapide des images sur votre site. 5. Compresser les images Vous pouvez utiliser des outils pour supprimer des données cachées dans vos fichiers et qui n’ont pas d’impact sur la qualité visuelle des images. Il est cependant nécessaire d’évaluer votre taux de compression. En effet, une compression trop élevée peut dégrader la qualité de vos images. Il existe deux types de compressions La compression avec perte ou Lossy est un format dans lequel certaines données sont perdues. Vous pouvez largement réduire l’image mais la qualité sera dégradée. La compression sans perte ou Lossless permet de réduire une image sans perte de qualité mais convient à des fichiers plus volumineux. À lire aussi 14 outils et solutions pour la compression de vos images en ligne 6. Les effets CSS3 Les effets et animations CSS comme les ombres ou les dégradés sont en mesure de créer des fichiers à la résolution indépendante pour un résultat très net. Cette technique génère plus de fichiers CSS mais peut améliorer la vitesse de chargement tout en réduisant le nombre de requêtes. N’hésitez pas à les utiliser pour l’optimisation de vos images. 7. Utiliser des polices web Encoder un texte dans une image n’est pas forcément agréable pour les utilisateurs. En effet, vous ne pouvez ni agrandir ni sélectionner le texte par exemple. Alors qu’en utilisant les polices web, vous pouvez trouver de très beaux types de caractères tout en gardant la possibilité de les modifier. À lire aussi 5 outils gratuits pour créer une webfont personnalisée 8. Effacer les métadonnées inutiles Savez-vous que de nombreux fichiers contiennent beaucoup de données inutiles ? Il peut s’agir des informations géographiques, d’informations sur l’appareil photo ou encore sur la version du logiciel de retouches photos utilisée. Il existe des outils adaptés pour supprimer ces données inutiles. N’hésitez pas à vous en servir ! 9. Optimiser les images pour le web Des logiciels de retouches d’images comme Photoshop vous permettent d’optimiser vos images pour le web. Lorsque vous enregistrez votre image sur le logiciel, l’option “enregistrer pour le web” vous permet de réduire la taille du fichier tout en conservant sa qualité visuelle. 10. Réduire la taille de vos images Pour réduire le poids de vos images, vous pouvez simplement réduire leurs dimensions. Il vous suffit d’utiliser un logiciel de retouches d’images pour modifier les dimensions du fichier et l’enregistrer sous le format le plus adapté. 11. Combiner les images dans des “sprites” L’utilisation des sprites CSS permet de combiner plusieurs images côte à côte et d’augmenter la vitesse de chargement puisque cette technique réduit le nombre de requêtes. Vous pouvez utiliser cette technique pour les petites images. Elle nécessite cependant la connaissance du langage CSS. Vous ne maîtrisez pas le CSS mais souhaitez apprendre ? Découvrez 10+ sites pour apprendre le CSS gratuitement. Notre astuce pour réduire le poids de vos images Vous êtes maintenant en mesure de formater toutes vos images pour améliorer la performance de votre site web. N’hésitez pas à investir dans des outils qui vous permettront d’automatiser le processus pour garantir l’optimisation de vos images. Vous n’êtes pas satisfait de la qualité et du poids de vos visuels ? Postez votre projet graphique sur et recevez les devis de nombreux graphistes freelances, rapidement.
Conseilspour réduire la durée de l'analyse. Pour accélérer une analyse système, si les ressources système ne représentent pas un souci, exécutez l'analyse en mode haute priorité. Cela demandera au moteur d'analyse de rivaliser pour les ressources système avec les autres logiciels, afin de réduire le temps nécessaire pour finir le
A l’heure où la navigation internet par smartphone devient le mode de navigation principal dans le monde, il est plus que jamais important pour les webmasters d’apporter une attention toute particulière à la vitesse de chargement de leur site internet. Selon un sondage récent sur les préférences des internautes, il ressort que ces derniers sont désormais très regardants sur la vitesse de chargement des pages qu’ils consultent. Si celle-ci offre un temps d’affichage supérieur à 3 secondes, plus de 45% des internautes quitteront la page dès la 4ème seconde… Alors que beaucoup de paramètres sont à prendre en compte pour une vitesse de chargement optimale, tant pour vos visiteurs que pour les moteurs de recherches indexant votre site internet, le plus important est sans conteste possible le poids de vos images, qui se veulent légères pour un chargement rapide. Mais compresser une image est un art complexe, où il vous faut résolument prendre en compte le poids de cette dernière mais également sa qualité, qui elle se doit d’être préservée. Heureusement, des outils sont à votre disposition pour vous aider à compresser une image sans altérer sa qualité, et en découlant celle de vos pages. Qu’ils soient en ligne ou rattachés à une plateforme de création, ces outils, gratuits ou payants, sont parmi les plus efficaces actuellement proposés. Ne perdez pas de temps à les chercher, les a regroupés pour vous ci-dessous. Compresser une image en ligne les 9 outils indispensables Ouverts au plus grand nombre et majoritairement gratuits, les outils pour compresser une image en ligne sont bien souvent les premiers venant à l’esprit de beaucoup de webmasters. Pour beaucoup même, ce sont les seuls qu’ils utilisent de par leur rapidité d’accès et des résultats professionnels qu’ils peuvent acquérir gratuitement. Pourtant, des outils pour compresser une image sur WordPress ou PrestaShop existent, comme nous le détaillons plus loin dans cet article. Mais avant de s’y attarder, découvrez ci-dessous les 9 outils en ligne qu’il vous faut connaître pour compresser une image. 1. Compressor Gratuit, en ligne et intuitif, Compressor est une référence dans le domaine de la compression d’image. Il supporte 4 formats JPEG, PNG, GIF et SVG et vous permet de bénéficier d’une photo de belle qualité, plus légère, en quelques clics. → Découvrez également 6 outils de retouche photo en ligne 2. Optimizilla L’interface de l’outil Optimizilla est ultra simplifiée. Vous pouvez télécharger et compresser jusqu’à 20 photos en une seule fois. Par contre, seuls les formats JPEG et PNG sont acceptés. À la fin de la compression, vous pourrez même comparer les images pour vérifier que la qualité vous convient. 3. Compresser JPEG Compresser JPEG est un Optimizilla bis. Il propose les mêmes fonctionnalités, sauf que, comme son nom l’indique, il n’accepte que les images en JPG ou JPEG. 4. Gif Compressor Avec Gif Compressor, on reste dans la même famille qu’Optimizilla et Compresser JPEG, sauf qu’ici on réduit les GIF. Vous avez aussi la possibilité d’en uploader 20 à la fois. → 7 outils pour créer des gifs en ligne 5. I Love Img Plus complet que les autres outils présentés, I Love Img vous permet de recadrer, redimensionner et compresser vos images. Vous pourrez davantage travailler sur votre visuel avant d’en réduire le poids, mais pas la qualité. Les formats supportés sont JPG, PNG ou GIF. Vous avez la possibilité d’uploader plusieurs photos depuis votre ordinateur ou un dossier Dropbox. 6. ezGIF Comme son nom l’indique, ezGIF est un outil entièrement dédié aux animations. Il vous permet de créer, optimiser ou redimensionner un GIF. Vous pourrez aussi modifier les animations, ajouter du texte ou ajuster la vitesse de lecture. Enfin, si votre fichier GIF est trop lourd pour être uploadé sur votre site ou les réseaux sociaux, vous pourrez le compresser sans altérer sa qualité. 7. TinyJPG ou TinyPNG Ces deux plateformes similaires, qui ont un panda très mignon comme mascotte, vous proposent de compresser vos photos en format JPG ou PNG. En un seul clic, vous récupérez des visuels de très bonne qualité, mais bien plus légers. 8. Très complet, l’outil accepte quasiment tous les formats photo JPG, PNG, GIG, BMP, PSD, TIFF… Par contre, dès que vous uploadez une image pour la compresser, il vous la ressort en format JPG. Vous n’aurez pas d’autre choix. Cependant, rien ne vous empêche de la reconvertir par la suite. À lire aussi 11 hébergeurs d’images pour partager des photos 9. Kraken Simple et efficace, Kraken vous laisse le choix dans la compression Lossy, Lossless et Expert. Vous pourrez donc sélectionner une compression maximale, mais avec une légère perte de qualité, ou une compression plus faible qui conserve la netteté de votre photo. À voir selon vos besoins ! Compresser une image sur WordPress les 4 outils à connaître Avec ses 4 tailles d’images disponibles, WordPress est plutôt en retard sur les attentes et les besoins actuels de ses utilisateurs lorsqu’il s’agit de liberté creative. Pourtant, il propose depuis plusieurs années déjà des modules compatibles à ses créateurs pour leur permettre de compresser une image sans avoir besoin de chercher une solution de compression d’image en ligne. Si la liste des modules disponibles est longue, 4 ressortent particulièrement pour leur professionnalisme. 1. Imagify Imagify est un plugin WordPress gratuit qui vous fera gagner un temps considérable. Plutôt que de réduire vos photos une par une, cette extension se propose de les compresser en une seule fois. Bien entendu, si vous ne souhaitez réduire qu’une partie de vos visuels, l’outil vous propose de les sélectionner au préalable. Vous aurez également le choix de la force de compression Ultra, Agressive ou Normal. Imagify vous affiche ensuite vos statistiques pour connaître le poids gagné suite à la compression. 2. WP Smush Avec plus d’un million d’utilisateurs actifs à ce jour, WP Smush est l’outil de compression et d’optimisation le plus célèbre de WordPress. Compatible avec la version multisite, il se propose à votre sélection de par une version gratuite et une version payante à 49$ par mois. Notez que la première ne vous permet pas la compression sans perte, à contrario de la payante. Vous disposez également de l’option lazy load », ainsi que de la possibilité d’optimiser jusqu’à 50 images en même temps. Enfin, vous pourrez également redimensionner les images définir les paramètres de largeur et de hauteur maximales et repérer rapidement les images qui ralentissent votre site. 3. ShortPixel Proposant de redimensionner et compresser vos images sans aucune perte de qualité, ShortPixel est un indétrônable des outils pour compresser une image sur WordPress. Fonctionnant en automatique et très rapidement, il enregistre vos images originales dans un dossier séparé et permet de comparer le fichier original avec sa version compressée, afin de voir la différence de qualité et de taille. Proposé sous un format gratuit et payant, il offre un plan gratuit pour 100 compressions par mois, puis échelonne ses tarifs de 5 à 30$. 4. EWWW 100% gratuit, EWWW propose l’optimisation des fichiers JPG, PNG, GIF et PDF. Il existe des options de compression avec et sans perte, le premier avantage d’EWWW est qu’il n’y a pas de limitations pour le nombre d’images téléchargées. De surcroît, la version gratuite d’EWWW effectue les optimisations sur votre propre serveur web, alors que tous les autres outils utilisent des serveurs externes. C’est une bonne chose pour les sites axés sur la protection de la vie privée. Attention cependant, vous ne serez pas à l’abri d’une surchauffe si vous tentez de compresser trop d’images en une seule fois. Compresser une image sur PrestaShop l’option CDN Plateforme populaire, PrestaShop est malheureusement à la traîne lorsqu’il s’agit de proposer des modules gratuits permettant la compression d’une image. Les rares existants proposent tous des abonnements dont le prix n’est pas très attractif lorsqu’ils sont comparés aux modules WordPress ou encore aux outils de compression d’images en ligne. Heureusement pour les webmasters désireux d’augmenter la performance de leur site, la plateforme se dote de l’outil CDN Content Delivery Network. Par définition simple, cet outil propose la distribution de vos contenus media depuis un autre serveur que le vôtre. Si cela peut paraître hors-sujet pour certains, cela propose plusieurs avantages pour un webmaster allègement des données traitées par le serveur, parallélisation des demandes amenant une accélération de l’affichage, et dans le cas d’un site international, choix d’un serveur dont l’adresse physique est au plus proche de la cible de votre site internet. Pour bénéficier de cette fonctionnalité, vous devez au préalable accepter l’activation des CCC. Pour ce faire, rendez-vous sur la page “Serveur de Média”. Vous avez un projet de création de site internet ou désirez augmenter la performance de ce dernier ? Déposez votre annonce sur et entrez en contact avec des centaines de professionnels dédiés à la réussite de vos projets. Retrouvez dans cet article d’autres outils pour compresser une image ou des fichiers ! À lire aussi 5 outils pour réduire le poids de vos fichiers et images rapidement Notre astuce Vous avez besoin d’aide pour compresser les images de votre site internet ? 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Compresserdes images avec Google Squoosh Avant de publier une image sur Internet, sur votre site perso, sur votre blog ou dans un forum par exemple ou bien pour envoyer une photo en tant que pièce jointe dans un email, il peut être intéressant de l'alléger et de réduire son poids. Avec Squoosh, Google vous propose un service en ligne
Compresser Outlook PST Ce logiciel efface l'espace qui a déjà été attribué à un fichier, mais est vide, c'est-à-dire qu'il comprime et applique le compactage sur le fichier PST de l'utilisateur pour réduire sa taille. Il court pour réduire le fichier PST, surtout lorsque la taille a augmenté efficacement et doit être pris en charge. Parce que parfois en raison d'un dépassement de PST, Outlook commence à fonctionner plus lentement. Donc, pour éviter de tels problèmes, il est préférable de réduire la taille de votre fichier PST. Compresserun objet pour réduire son volume; Enlever le dépôt autour des dents; Qui attire par son caractère séduisant; Oiseau des marais et migrateur; Cause première, point de départ ; Hugo Chavez en fut le président; Les Trente Glorieuses en comptent trois; Blanchir quelqu’un, le réhabiliter; Tranche trempée dans du lait et des oeufs; Nom de famille de Pascal des Inconnus; Cet article est publié dans le cadre de la Fête de la Science 2018 dont The Conversation France est partenaire. Retrouvez tous les débats et les événements de votre région sur le site Les objets connectés smartphones, GPS, tablettes, montres connectées… ont envahi notre quotidien. De 500 millions en 2003, leur nombre dépassait les 11 milliards dans le monde en 2017. Leur croissance est si forte que, d’après une étude, l’énergie nécessaire pour les utiliser dépassera l’énergie mondiale produite d’ici 2040. Aujourd’hui, des solutions sont recherchées pour faire face à cette situation préoccupante, tout particulièrement dans le domaine de la santé, où l’usage des appareils connectés devrait connaître une très forte croissance. Les objets connectés et les applications qu’ils hébergent remplissent différentes fonctionnalités pour lesquelles ils effectuent des calculs. Ils récupèrent ainsi les données de leur environnement à l’aide, par exemple, de capteurs qui traitent ces données. Ces traitements peuvent consister en du filtrage pour améliorer la qualité d’une image, de la compression pour réduire la quantité d’informations à envoyer sur le réseau ; c’est ce que permet la norme de codage vidéo HEVC utilisée pour vous permettre de regarder des vidéos sur YouTube, ou encore pour transmettre l’information. Le volume de données à traiter, ainsi que la complexité des calculs effectués, impactent la consommation énergétique de vos appareils du quotidien et finit par peser lourd. Simplifier les calculs Pour réduire la consommation énergétique des applications, de nouvelles méthodes de calcul ont été proposées qu’il s’agisse de calcul stochastique » remplaçant les valeurs dans les calculs par des suites de 0 et de 1 aléatoires, probabiliste » liant l’énergie dépensée à effectuer les calculs à leur probabilité d’être correct, ou approximé » introduisant délibérément des simplifications dans les calculs, ces nouvelles façons de calculer visent à réduire l’énergie consommée par nos objets connectés. Ces techniques se basent toutes sur une même constatation la qualité offerte par nos objets connectés est généralement très supérieure à la qualité utile et perceptible par et pour l’utilisateur. Pour réduire l’énergie consommée par les différents traitements effectués par les objets connectés, au sein de l’équipe de recherche Vaader, nous nous sommes penchés sur ce que l’on nomme l’approximate computing. L’approximate computing consiste à introduire délibérément des simplifications dans les calculs pour en réduire la consommation énergétique. Ces simplifications peuvent cependant induire des erreurs. La difficulté, lors de la mise en place de simplifications, porte sur le fait de simplifier les calculs suffisamment pour en voir l’impact sur la consommation énergétique, tout en maîtrisant l’erreur commise sur la qualité du résultat final. Pour introduire de telles simplifications, différentes techniques ont été proposées on peut par exemple utiliser des opérateurs arithmétiques plus simples, en les substituant aux traditionnels additionneurs, multiplieurs. On peut également réduire le volume de données à traiter, ou bien modifier la précision de codage de nos données impactant la précision de notre résultat final. Reste que la perte de qualité sur la sortie de l’application image filtrée, signal compressé, etc. doit être quantifiée et maîtrisée. La question des tests Mon travail de recherche au quotidien consiste à quantifier ces pertes en représentant l’erreur induite par les simplifications à l’aide d’un modèle mathématique. Une fois qu’un modèle de l’erreur a été défini, il est plus facile d’identifier les applications tolérantes aux pertes de qualité. Par exemple, lors de la compression d’une vidéo à l’aide du CODEC HEVC, l’œil humain ne sera pas forcément capable de déceler une perte de qualité à moins qu’elle n’excède une certaine limite. Dans ce cas, il devient possible de simplifier de façon importante les calculs sans avoir d’impact sur la qualité visuelle perçue en sortie. Lors de l’introduction d’approximations dans une application, il faut s’assurer que l’espace des erreurs générées reste dans la marge d’erreur tolérée par l’application. En effet, l’utilisateur doit conserver un usage transparent » de l’application, c’est-à-dire ne pas se rendre compte des simplifications utilisées. La solution qui vient instantanément à l’esprit serait de tester tous les cas possibles avec l’application dite approximée » simplifiée. Dans de nombreux cas cependant, ces tests exhaustifs s’avèrent impossibles, car bien trop longs. Une solution proposée par les concepteurs d’opérateurs arithmétiques approximés consiste à tester un nombre de cas important mais limité, considérant que cela est suffisant pour rencontrer toutes les situations d’erreurs possibles. Il faut donc identifier un sous-ensemble de cas représentatifs à tester afin d’avoir une vue précise du comportement de l’application approximée. Pour cela, je me base sur les statistiques et j’ai pu développer une méthode automatisée sur ordinateur permettant de déterminer et tester un sous-ensemble représentatif. Cette méthode s’adapte à différentes techniques de simplification. Un utilisateur potentiel de simplifications peut dès lors demander une caractérisation des erreurs avec une certaine confiance, tout en ne testant qu’un sous-ensemble des cas possibles. Cela fait par exemple passer la durée des tests pour une application de traitement d’images de 8 heures à 10 minutes ! De nombreuses recherches ont été menées afin de trouver des techniques de simplification. Il est néanmoins nécessaire de pouvoir caractériser précisément les erreurs induites par ces simplifications pour pouvoir les utiliser réellement dans les objets de la vie quotidienne. 5cTRM0w.
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